Bataille entre Full Moon et H n S ce vendredi 12 !

taramis a écrit :

(De plus en plus les combattants de la Pleine Lune se réunissaient hors
de leur guilde, dans des lieux cachés, avec des combattants de la Horde.
Le nain assis dos à un arbre écoutait tranquillement la conversation,
carressant son ours, allongé à ses côtés. Ne détournant pas son regard
des montagnes au loin, le nain dit alors):

Foi de Longbeard j'en serai! 1 heure du matin ca serait mieux je pense,
qu'on ait le temps de finir nos activité à 40 et qu'on attende pas
trop non plus.
Vous pouvez compter sur moi les sauvages, ce sera un plaisir
que d'en découdre avec vous autres! Le lieu est il fixé à Orgrimmar,
cet amas de planches cloutées digne d'une réalisation d'enfant humain?
Ou bien nous retrouvons nous autre part pour vous prouver, une fois
encore, que les nains vous sont supérieurs en bien des points?

(Le nain esquisse un sourire et attend les réponses de ses compagnons
et autres sauvages de la Horde.)

Ten a écrit :

La seule réponse qui lui parvint fu un rire sépulcral, c'est du moins ainsi que le fier nain interpréta l'ignoble son issu du couver-chef d'un des membres de l'assemblé.

- Prends garde, maître nain, que ces paroles ne deviennent la dernière expression de ta confiance en la toute-puissance de ton peuple et de ses alliés.

La voix issue de cet être qui irradiait le mal était semblable au fracas des épées qui s'entrechoquent, à une avalanche de pierres sur un sol couvert d'os, au bruit que provoque la combustion d'un corps jetté sur des flammes vivaces. D'un geste qui se voulait lent et mesuré, le mort-vivant traça dans les airs un signe que lui seul pouvait voir.
Dès lors apparurent devant les yeux effrayés du nain une vision de chaos, de désespoir, de destruction. Il se voyait, mort, entouré des cadavres de ses amis baignant dans une marre de sang. Au milieu de ce sinistre amas se tenaient d'autres mort-vivant charcutant, dévorant, se rassasiant. Les formes indistinctent qui entouraient cet effrayant spectacle et ressemblaient vaguement à des orcs, trolls, et auren, détournaient le regard du sombre festin.
Un claquement sec dont jamais le nain ne put déterminer l'origine le ramena à la réalité:

- Vois ce qui vous attend, toi et tes amis, si l'audace vous prend de venir vous aventurer loin de votre inexpugnable forteresse.

Le nain se fit un masque de pierre, au delà de toute peur, toute faiblesse, toute crainte. Il affronta le démoniste du regard, ses yeux noirs durement fixés sur ce qu'il pensait être les orbites de son ennemi.

- Par la barde de Muradin! Jamais un nain ne s'est incliné sans combattre, et ce n'est pas des viles créatures comme vous qui nous forceront à le faire ! Tu peux maintenant t'en retourner dans le taudis qui te sert de maison, je viendrai bientôt t'offrir le repos que seuls les vrais morts connaissent !

Le même rire rocailleux répondit à son cri de défit. Machinalement, sa main glissa vers le manche de sa fidèle hache accrochée à sa ceinture. D'un geste presque négligeant, le démoniste paralysa l'élan du nain, réduisant sa main à un appendice glacé, avant de murmurer:

- La mort seule chantera la complainte de votre triste fin. Nous nous reverrons.

Une aura verte sembla alors l'entourer, ainsi que ses alliés. Et soudain ils disparurent, laissant place à un sentiment de haine que le jeune et fougueux nain avait rarement éprouvé par le passé. Oui ils iraient, et ils vaincraient.